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| Une journée... presque ordinaire. (Kayla et Ethan) | |
| Auteur | Message |
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Abby-Gaëlle Moreau
Messages : 13 Date d'inscription : 04/02/2011 Localisation : Sur la Terre ;)
Petit Plus Âge: 17
| Sujet: Une journée... presque ordinaire. (Kayla et Ethan) Dim 6 Fév - 13:30 | |
| Je venais tout juste de me réveiller et je regardais le cadran désespérée à la vue de l’heure beaucoup trop matinale, soit 4:45. Je décidai de lire un bon livre. Je le terminai à 5:30. Kayla dormait encore. Grâce à mon côté désordonné, je pus m’occuper un certain temps à faire du ménage. Elle sera contente à son réveil! Je pris rapidement ma douche et m’attaquai à ma longue tignasse blonde. Je me maquillai légèrement comme à l’habitude, et enfilai mon chandail fleuri préféré ainsi qu’un jeans foncé plus qu’ordinaire. Il était maintenant 6:00, Kayla ne devait pas tarder à se réveiller, du moins je l’espérais. Fatiguée d’attendre, j’enfilai mon manteau et me rendis à la bibliothèque afin de rendre les livres que j’avais terminés, et de m’en procurer de nouveau.
J’étais maintenant en route, l’air était humide et le ciel nuageux (comme toujours). Je regrettais la France pour son soleil chaud. Je marchais d’un pas assuré, même si j’étais dans la lune, ce qui n’est pas très étonnant. J’avais hâte d’y arriver. Je me sens toujours bien dans une bibliothèque, comme si toutes mes craintes et mes angoisses disparaissaient. Lorsque j’entrai dans l’immense bibliothèque, je me dirigeai vers le comptoir de prêts et de retours mais la bibliothécaire n’y était pas. Je me dirigeai donc finalement dans la zone du fantastique. Je trouvai quelques livres que je n’avais pas déjà lu et me trouvai une place pour m’assoir et en débutai un. L’histoire me captiva dès les premières pages. Dans la bibliothèque régnait un calme et un silence rassurants. Je me sentais bien dans cette atmosphère. Mais comment faire autrement avec un bon livre à la main?! Soudain un bruit rompu le silence et je sursautai. J’entendis des bruits de pas. Qui cela pouvait-il bien être?
Dernière édition par Abby-Gaëlle Moreau le Mer 4 Mai - 20:18, édité 2 fois |
| | | Kayla A. Flame
Messages : 12 Date d'inscription : 16/12/2010
Petit Plus Âge: 18 ans
| Sujet: Re: Une journée... presque ordinaire. (Kayla et Ethan) Mer 9 Fév - 16:50 | |
| Je m’étais réveillé, ce matin-là, vers environ huit heures moins le quart. Ce n’était pas une heure habituelle pour quelqu’un qui n’avait pas d’école de la journée, ni pour quelqu’un qui s’était couché tard comme je l’avais fait, mais bon, que pouvais-je vraiment dire ? Avec tout ce qui se passait, il était difficile de trouver le sommeil, ne serait-ce que quelques heures à peine. Mes yeux étaient fatigués, j’avais de grandes poches noires sous eux, mais je ne pouvais pas rester couchée. J’en étais incapable. Trop de gens étaient morts dans la dernière période et dormir ne serait pas la meilleure solution. J’étais trop stressée, trop perdue et trop malade pour dormir. Je me rendais malade à la force de l’inquiétude, les gens autour de moi pouvaient s’en rendre facilement compte. On me dit souvent que je suis trop émotive. Je suis portée à les croire, c’est vrai, et je ne vais pas le cacher. Seulement, je ne pouvais rien faire contre ça, et maintenant que l’inquiétude s’abattait sur moi comme une vilaine peste, j’étais totalement perdue. J’espérais qu’Abby se réveille bientôt. Je pourrais lui en parler. Nous étions devenues de bonnes copines après le temps, après un bon moment de co-habitation dans ces derniers temps. Elle était gentille. On avait environ les mêmes centres d’intérêts.
Je me levais de mon lit après maintes hésitations, m’habillant, craintive. J’avais l’air d’une vraie parano à regarder partout comme ça. Mais qui sait ? Je pouvais presque sentir une respiration inconnue dans mon cou et j’étais grave stressée. Je ne voulais pas finir comme les autres et je ne voulais pas que mes proches subissent un sort dans le genre. Il fallait que tout cela cesse ! J’en pouvais plus de vivre dans la crainte comme ça ! Je soupirais d’angoisse avant de me diriger vers la cuisine de notre ‘chambre’, partant la machine à café et me faisant un bol de céréales au même moment. Je ne pouvais pas croire que personne ne pouvait sortir d’ici. Peut-être piégeaient-ils ainsi le meurtrier, mais étions-nous pas tous aussi piégés que lui ? Nous étions en cage, comme des animaux face à notre destin, comme des lapins piégés avec un tigre affamé. Je frissonnais à l’idée que nous allions tous mourir, un par un, ou une par une, puisque les filles semblaient être les seules touchées par les vers du courant d’air, comme les policiers l’appelaient. Beaucoup étaient sur les lieux mais je ne me sentais pas plus en sécurité. S’il savait quelles charges il risquait, ce meurtrier... Ouf.
Enfin, je ne crois pas qu’il pensait à ce genre de choses, franchement.
J’avais vraiment peur et je ne savais plus où donner la tête. Mes membres tremblaient à eux seuls à ces pensées et à cette ‘énigme’ que je m’efforçais à résoudre sans même trouver la clé du mystère. Mais il fallait... oui, il fallait ! Risquer une autre mort serait trop fort sur mon organisme... « De dos qu’elle verra le soleil »... Qu’est-ce que ça pouvait signifier ? Je n’en savais rien. Rien du tout. Je versais du lait de soja dans mes céréales, avec tellement de choses dans la tête que ça semblait impossible d’avoir un tel raisonnement. Je me parlais doucement en norvégien, comme si ça m’aidait à retenir ma panique à l’intérieur de moi-même, mais ça ne faisait que l’empirer. Comme si rien ne pouvait vraiment me faire sentir mieux. J’attendais qu’Abby se réveille. Elle ne devait pas être sortie. Pas après ça. Non ? Enfin... J’espérais que non. Elle devait encore être couchée. Il n’était que huit heures, après tout, et après la suite des événements, j’espérais vraiment qu’elle allait bien. J’avais grave besoin d’y parler. Je pris plusieurs bouchées de mes céréales, buvant de mon café à petites gorgées pendant plus de vingt minutes. Toujours rien. Je partais un peu de musique, lavant ma tasse et mon bol dans le lavabo et tentant de me détendre. Quarante minutes de plus passèrent. Et toujours rien. Abby demeurait absente.
C’est à ce moment que je me décidais d’aller voir si elle était toujours là. Je m’approchais de sa chambre, ouvrant la porte de celle-ci, découvrant une chambre... Mes yeux devinrent ronds comme des billes et un sentiment de peur monta dans mes veines. Vide ! La chambre était vide ! Abby n’était pas là ! Nulle part...
Aussitôt, je refermais la porte avec hâte, apportais la clé magnétique de la porte et me dirigeais en courant vers la grande salle commune en bas de la résidence, où plusieurs intellos étaient. Aucun n’avaient vu la petite Abby. Alors, je courais un peu partout, cognant à certaines portes et allant voir à différents endroits. Toujours rien, rien du tout ! Une boule dans la gorge, je courais alors vers l’école. Mon premier arrêt était la bibliothèque, car je savais qu’elle adorait les livres. Je murmurais dans mon souffle, courant rapidement, des mots en norvégien, paniquée, déboussolée. Je rentrais dans la bibliothèque en fracassant presque la porte, avant de regarder autour, suivre les rayons, sans voir personne. Puis, à une table, dans le ‘salon’ de la bibliothèque, je la voyais enfin. À grands pas de course, je m’approchais d’elle, le souffle coupé, mettant une main sur son épaule.
« ABBY! Å, Abby, var jeg så redd! »
Je me taisais par la suite en remarquant que je venais de lui parler dans une langue qu’elle ne connaissais pas. Je reprenais mon souffle entre quelques mots d’excuse avant de me reprendre, cette fois en anglais.
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| | | Ethan J. Connor
Messages : 12 Date d'inscription : 09/11/2010 Age : 29 Localisation : Bah... Juste là, vous me voyez pas ? :O
Petit Plus Âge: 19 ans
| Sujet: Re: Une journée... presque ordinaire. (Kayla et Ethan) Dim 13 Mar - 23:27 | |
| Je ne m’endormais pas. Depuis que je m’étais couché, il y a deux heures de cela, je ne m’endormais pas. Je tournais dans tous les sens en essayant de trouver la position la plus confortable pour trouver le sommeil. Il était quoi... Trois heures du matin, maintenant ? J’avais un de ces maux de tête... La seule idée qu’un meurtrier rôdait dans les environs m’obsédait. Et dire que la prochaine personne qui pourrait mourir pouvait être une de mes proches ou bien un inconnue. Une simple élève, une professeur, la liste pouvait être longue. On entendait parler que de ça de la part des élèves. Dans les classes, les corridors, n’importe où. Les sourires étaient rares sur les visages des gens auxquels je croisais ces derniers temps. Mais bon... Un peu de joyeuseté, s’il vous plaît ! Il faut dire qu’avec un mal de tête comme ça, c’est un peu dur d’être joyeux. Je me levai de mon lit et me dirigeai vers la cuisine et ouvrit la porte où je rangeais les médicaments, les pansements, sirops, etc. Je devais avoir quelques aspirines... Non ? Allez, juste une petite, je m’arrangerais avec ça. Mais, est-ce que.... Oui ! Elles étaient là. Elles m’attendaient. Le petit cachet d’aspirines. Je le pris en rangeant tout ce que j’avais sorti et me prépara un verre d’eau pour avaler les deux petites pilules spécialisées dans la douleur de la tête. Une fois ingurgitées, je retournai me coucher pour essayer de me rendormir. Une chance que je n’avais pas de cours le lendemain parce que je serais probablement mort. Si j’arrivais à dormir au moins 7 heures... Ça serait parfait.
Je réussi à m’endormir, mais pas aussi longtemps que je l’aurais souhaité. Seulement quatre heures et demi. Il était donc sept heures et demi.. Ouais, j’avais des poches sous les yeux. Et pas juste un peu. Je n’étais plus fatigué du tout. Valait mieux se lever que d’attendre quelque chose qui n’allait jamais venir... Je me levai difficilement de mon lit pour la deuxième fois de la “journée”. Un petit déjeuner tranquille, dans le silence total. Je n’avais presque pas encore ouvert les lumières. Seule une lampe dans le salon donnait un air tamisé à mon petit “appartement”. Je n’ouvrais pas les lumières de peur que ma tête ne se remettre à me faire souffrir. Je devais avoir une migraine. Ou quelque chose du genre. Et merde... Qu’est-ce que je pouvais bien faire, maintenant ? Il n’était que sept heures cinquante. Oui, j’avais pris mon temps pour manger. Non, je n’étais pas pressé du tout. Il fallait que je sorte d’ici, en tout cas. Je ne pouvais pas rester enfermé à l’intérieur toute la journée. Si ce que tout le monde disait était vrai, sortir dehors n'était pas dangereux pour moi. Si le meurtrier ne tuait que des filles... Mais bon. Il restait que sortir dehors le stressait un peu quand même... On ne savait pas ce qui pouvait se passer. S'il pouvait changer d'idées, ou quelque chose comme ça. Je sorti donc de la résidence, barrais la porte et descendis complètement l’immeuble. La bibliothèque... C’était là que je voulais aller. Il n’y avait pas d’autres endroits qui pouvaient m’occuper pendant des heures et des heures.
Il y avait d’autres Intellos qui étaient déjà réveillés. Un peu partout, des élèves qui devaient ne pas trouver le sommeil comme moi. Les quelques filles dehors à cette heure si étaient bien courageuses. Je ne serais peut-être même pas sorti à leur place, moi. Enfin.. Je me rendis à la bibliothèque assez rapidement. Cette bibliothèque avait tellement de livres à lire. C’était tout simplement un bonheur de ce retrouver là. Puis, soudainement, j’entendis la voix d’une jeune femme crier dans une langue dont je n’avais jamais entendu et dont je n’avais rien compris du tout alors que je me promenais entre les rayons. Curieux, je tournai un coin pour voir qui avait crié de la sorte. C’était une jolie petite rousse, accompagnée d’une autre jolie blonde. Je l’avais déjà vu, cette rouquine. De passage, comme ça. On avait peut-être un ou plusieurs cours ensemble. La blondinette, je ne l’avais jamais vue. Une raison de plus pour faire connaissance avec ces deux belles demoiselles. M’avançant lentement, mais éclaircissant ma gorge pour ne pas les faire sursauter, je les regardais toutes les deux. La rousse avec des cheveux de rêve et des yeux resplendissants. De petites joues rondes et un style assez unique que j’aimais bien. La blondinette aussi, avait un beau style. Les cheveux blonds avaient toujours été dans mes préférés. Bien que, physiquement, j’aime mieux la rouquine... Quoi ? M’en voulez pas. C’est pas mon choix. Prenant la parole, je ne savais pas laquelle des deux avait crié quelques instants plus tôt. Je regardai la blondinette. Une chance sur deux que ça soit elle... Ouais, mes poches en dessous des yeux avaient un peu disparues, mais elles étaient quand même visible. Pas très sexy, non ? Surtout pour une première rencontre. Mais bon... Qu’est-ce que je pouvais y faire ? |
| | | Abby-Gaëlle Moreau
Messages : 13 Date d'inscription : 04/02/2011 Localisation : Sur la Terre ;)
Petit Plus Âge: 17
| Sujet: Re: Une journée... presque ordinaire. (Kayla et Ethan) Ven 18 Mar - 19:53 | |
| Le bruit qui m’avait fait sursauter était en fait Kayla qui avait ouvert la porte avec fracas et les bruits de pas étaient les siens aussi. Elle s’approcha de moi au pas de course et lorsqu’elle me rejoint, elle me dit une phrase que je ne compris pas. Je devinai qu’elle venait de me parler en norvégien. Elle répéta cette fois-ci en anglais, l’air paniquée.
Je ne comprenais pas pourquoi elle me posait cette question, mais je devinai lorsque je lis le soulagement dans ces yeux. Avant même que je puisse répondre, quelqu’un s’éclairci la gorge et s’approcha de nous. Je levai les yeux afin de le regarder et sentie mon pouls s’accélérer. J’entendais mon cœur battre plus fort qu’à l’habitude. Il était si beau, comment avais-je fais pour ne pas le remarquer avant ? Il avait un regard intelligent et des poches sous les yeux. Mais bon, il n’était pas le seul ces temps-ci, plusieurs personnes étaient en manque de sommeil. Il m’adressa la parole et je me sentie rougir.
« Euh…Euh…Oui, ça va. Tout va bien. Désolée. »
Et voilà que je me remettais à bégayer ! Elle me regarda de ces grands yeux comme stupéfaite de ma réponse. J’avoue avoir été stupide. J’aurais dû lui laisser une note pour ne pas l’inquiéter étant donné la situation plus qu’effrayante. J’avoue aussi de ne pas y avoir pensé avant de sortir. Il faut dire aussi que je ne suis pas celle à qui cette histoire fait le plus peur. Pourtant, à bien y penser, c’est vraiment effrayant ! Un tueur en série est enfermé dans l’école avec nous… D’un coup je me senti étouffer, comme prise au piège. Mon sang se figea dans mes veines quand l’idée que ce pourrait être Kayla ou moi la prochaine victime vînt à mon esprit. Plus j’y pensais, plus je sentais mon cœur s’accélérer dans ma poitrine. Je m’excusai à nouveau car j’avais une petite idée de ce qu’elle avait dû ressentir. Je la regardai dans les yeux, et sentis qu’elle se calmait tranquillement. Pauvre Kayla, je m’en voulais terriblement. Je tâchais je retrouver mon calme aussi et d’avoir l’air le plus naturelle possible. Le jeune homme semblait avoir du mal à comprendre ce qui se passait, tandis que moi, malheureusement, j’avais déjà tout saisie.
« J’aurai due te laisser une note, encore désolée de t’avoir causée tant d’inquiétude Kayla. »
Je continuai ma tirade en espérant éclaircir la chose pour le bel inconnu.
« J’avais complètement oubliée cette histoire de meurtrier, mais maintenant j’en ai le vertige rien qu’en y pensant. »
Je le regardai timidement ne sachant trop quoi dire ou faire. Plus je l’observais, plus je le trouvai attirant. Il avait un je-ne-sais-quoi qui le rendait tout simplement charmant. Mon cœur battait toujours aussi rapidement qu’au premier regard. Je n’avais jamais vraiment vécue quelque chose du genre en rencontrant un garçon, quoique je n’en rencontre pas très souvent, hormis les amis de mon frère. Kayla, elle, ne semblait toujours pas complètement remise de ses émotions.
Dernière édition par Abby-Gaëlle Moreau le Mer 4 Mai - 20:18, édité 1 fois |
| | | Kayla A. Flame
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| Sujet: Re: Une journée... presque ordinaire. (Kayla et Ethan) Dim 20 Mar - 11:22 | |
| Tellement d’émotions rageaient dans mon esprit que j’arrivais à peine à toutes les canaliser. J’avais été désespérée et sous le choc que la voir absente, mais de la voir ici, maintenant, je me sentais quelque peu mieux. Enfin, pas forcément. Nous étions bien dehors, tandis qu’il y avait un meurtrier qui rôdait, quelque-part dans l’école, qui violait des jeunes femmes comme nous avant de les tuer. Être prise ici me donnait la chair de poule. Je voulais m’en aller, je voulais retourner voir ma famille, me faire rassurer par les bras forts de mon père et sa voix douce comme quand j’étais gamine, me faire jouer dans les cheveux par ma mère avec ses douces paroles et ses comptines norvégiennes. Je voulais retomber en enfance, où avec l’innocence je ne pouvais être heurtée par quoi que ce soit. Où j’étais bien et que personne ne pouvait me faire du mal. Où personne n’aurait jamais pu m’atteindre. L’enfance, l’innocence. Je regardais Abby avec un air inquiet, reprenant peu à peu mon souffle après ma course folle de la résidence des Intellos jusqu’à l’école, une main sur mon cœur, crispée comme si je serrais quelque-chose au plus profond de celle-ci. Quoi ? Ça, c’était une bonne question. Je ne savais pas trop. Peut-être simplement le courage de venir ici, car s’il me manquait, j’étais un peu finie.
Bref.
Abby avait sursauté en m’entendant venir en panique. Je me sentais un peu mal par ce simple fait, mais je ne pouvais pas trop lui faire un rapport là-dessus, quoi. J’étais exténuée, apeurée, stressée. Je regardais encore partout quand je lui posais la question. Elle n’eut même pas le temps de répondre. Alors qu’elle ouvrait la bouche, quelqu’un, plus loin, s’éclaircissait la gorge, me faisant violemment sursauter et même émettre un petit cri de stupeur. Je fis volte-face pour tomber nez à nez avec un Intello de la même année que moi, qui venait vers nous avec son regard de… Erm, je sais pas trop. Il a dû être alerté par mon arrivée subite. Ou par mon cri. Ou par… Je sais pas. Je sais pas et ça me rend folle ! Je me sens rougir à chaque pas qu’il fait tellement je suis déstabilisée, nerveuse. Son arrivée subite venait de me déboussoler encore plus que je ne l’étais. Nan, mais… ! Est-ce que je tremblais ?! Relaxe, Kayla, relaxe, ce n’est rien de gros. J’avais envie de me cacher six pieds sous terre tellement j’étais gênée, tellement mes émotions me mettaient dans un tel état…
J’entendis à peine Abby-Gaëlle me répondre. Elle allait bien, au moins. Oui, au moins, elle allait bien. Le jeune homme avait demandé la même question. Je l’avais entendu, mais pas vraiment écouté. J’avais tellement la tête ailleurs ! Elle s’excusait, me disait qu’elle aurait dû m’écrire une note. Je la regardais avec mon air de paniquée de la vie, encore.
« Ça… Ça va. Au moins, t… tu n–n’as r–r–ri–rien. Urgh. »
Et lui, il approchait encore de nous, il n’était qu’à quelques mètres, déjà. Je me sentais avoir quelques mouvements de recul en le voyant approcher. J’étais derrière la chaise d’Abby. C’était comme si je me sentais rapetisser derrière celle-ci. Mes yeux d’un vert forêt étaient écarquillés et je le regardais arriver comme une souris qui verrait arriver de loin un rapace. Vraiment, j’avais l’air pathétique comme ça. Je ne pouvais m’en empêcher, cependant. Peut-être était-ce de la manière qu’il nous regardait ? Je sentais mes joues me brûler ardemment plus le temps avançait. Je finis par sortir, me plaçant à côté de la blonde, toujours avec mon air timide et réservé, effrayé. Je tentais de retenir mes tremblements. Je n’aimais pas la manière dont il me toisait. Je prenais une grande respiration, fermant les yeux un instant. Je mis une main sur mon front, avant de rouvrir les yeux et de le regarder. Si je me souvenais bien, son nom était Ethan. Il était dans la plupart de mes cours, aimait plaisanter, était studieux. Quoi d’autre pouvait-on attendre d’un Intello ? Allons un peu dans le stéréotype, voyons..
Mon regard se portait soudainement sur ma manche, blanche et ample, que je portais en ce moment. Et alors je me sentis rougir de plus belle. Je n’avais pas vraiment fait ça ?! Aussitôt, mon regard se porta sur mes jambes. Pantalons bleu clair munis de nuages, en satin…
, fis-je, dans ce qui ressembla fortement à un couinement. « Faen, faen, faen ! For en tosk ! » Encore une fois, je ne pouvais que m’exprimer en Norvégien, tellement j’étais stressée. Ma langue maternelle prenait souvent de l’ampleur sur ce domaine, je devais l’avouer. J’étais… Vraiment… idiote. Mais je m’étais habillée, ce matin, je m’étais habillée… Malheureusement, mon stress ne m’avait pas aidé… J’avais enlevé mon pyjama… Seulement pour en remettre un autre. Quelle conne ! Je maugréais des mots incompréhensibles, tout en devenant encore plus rouge. |
| | | Ethan J. Connor
Messages : 12 Date d'inscription : 09/11/2010 Age : 29 Localisation : Bah... Juste là, vous me voyez pas ? :O
Petit Plus Âge: 19 ans
| Sujet: Re: Une journée... presque ordinaire. (Kayla et Ethan) Mar 22 Mar - 19:27 | |
| La jeune rouquine semblait nerveuse.. Il fallait dire qu’un tueur, ça pouvait être n’importe qui et il pouvait être n’importe où. Elle avait presque l’air... Paranoïaque. Me regardant d’un drôle d’air, comme si elle était apeurée... Pourtant, je l’avais déjà vu dans mes cours et elle ne devait pas s’inquiéter. C’était le matin et il y avait plein de témoins, ici, si quelque chose se passait. Rien ne pouvait leur arriver. La blondinette agissait un peu bizarrement. En me répondant, elle bégayait en semblant gênée. C’était la première fois que je la voyais, elle Je ne le connaissais pas vraiment. Quoique je veuille bien apprendre à la connaître, cette jolie jeune femme. En plus, elle était Française. Son accent était mignon.
Dis-je, incertain de la réponse qu’elle m’avait donné.
La rousse ne semblait vraiment pas me faire confiance. Elle reculait sans cesse alors que j’avançais, tout à l’heure... Je n’étais pas dangereux, quand même ! Ouais, il fallait peut-être se méfier et être prudent, mais pas virer complètement paranoïaque dès que quelqu’un approchait. Jusqu’ici, je pouvais la voir rougir. C’était à cause de moi, ça ? Je ne pensais pas faire autant d’effets aux filles que ça... Pourquoi rougirait-elle, sinon ? Et l’autre blondinette, elle semblait éviter mon regard. Ça peut tellement être étrange, des fois, des filles...
Avant que je n’ai pu dire quelque chose, la blonde répondit qu’elle aurait dût laisser une note et qu’elle avait oublié toute cette histoire de meurtres. Woah.. Il fallait vraiment qu’elle soit complètement hors d’esprit pour oublier ça ! Ou bien simplement distraite. En tout cas, voir son amie arriver avec tant de force, ça a eu l’air de la réveiller. Puis, la rousse lui répondis, mais je compris à peine ce qu’elle voulait dire... Kayla, son nom ! Oui, c’était ça. Je l’avais déjà entendu par quelques personnes. On aurait dit qu’elle ne me faisait pas confiance. Comment faire pour qu’elle ne se méfie plus de moi ?
« Kayla, non ? Je ne vais pas te faire de mal. Tu n’as pas à avoir peur de moi » La rassurais-je, avec un sourire doux.
Soudainement, Kayla se mit à crier dans une langue dont je ne connaissais aucun mot. Ça ressemblait à une langue scandinave... Mais il faut dire qu’il y en a tellement que... C’est dur de savoir quel, exactement, elle parlait. Et aussi, si je ne me trompais pas de langue. Ce n’est que quand elle baissa son regard sur elle-même que je vis ce qui la faisais autant perdre les pédales : Elle était en pyjama. Un sourire me vint aux lèvres. Était-elle vraiment venue jusqu’ici en pyjama ? Trop drôle. Elle rougissait jusqu’au oreilles. On aurait dit une grosse tomate. Elle devait être du genre à rougir facilement.. Et bien moi, je trouvais ça vraiment mignon. Son pyjama aussi, il l’était. Je ne fis pas plus qu’un sourire. Je ne la connaissais pas assez pour rire d’elle (amicalement) et comme elle pourrait le prendre mal, je me retenais. La seule chose que je ne pouvais m’empêcher de dire, c’était ce petit commentaire.
Toujours avec ce sourire aux lèvres, je la regardais. Ce n’était pas un sourire méchant. Plus un genre de “Mais qu’est-ce qu’elle fait en pyjama”. Elle semblait déjà assez gênée, par contre. Il ne fallait pas trop en rajouter. Mon mal de tête revenait. Je ne sentais plus les effets de l’aspirine. Ces trucs ne duraient pas longtemps. Je plaçai ma main sur mon front. Comme si ce simple geste pouvait diminuer la douleur. Rêve toujours, Ethan... La lumière de la pièce me donnait encore plus mal à la tête. Sauf que je ne pouvais pas simplement m’en aller quand j’avais deux si belles jeunes femmes avec moi, voyons. Ce serait impensable. J’aurais presque dû apporter la bouteille d’aspirine avec moi. Remettant mon bras sur le coté de mon corps, je m’adressai à la blondinette et à Kayla qui étaient maintenant à un peu moins d’un mètre de moi.
« Je m’appelle Ethan, enchanté de vous connaître. »
Les Françaises avaient toujours été, d’après moi, de belles femmes. J’en avais la preuve devant moi, ce matin. Puis, mon regard se tourna vers la rouquine qui semblait toujours aussi traumatisée d’être venue comme ça, en pyjama. Une chance que nous n’étions que le matin, car sinon, il y aurait probablement eu beaucoup plus de personnes que ça. |
| | | Abby-Gaëlle Moreau
Messages : 13 Date d'inscription : 04/02/2011 Localisation : Sur la Terre ;)
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| Sujet: Re: Une journée... presque ordinaire. (Kayla et Ethan) Mer 23 Mar - 17:29 | |
| Kayla me répondit en bégayant et j’eus du mal à la comprendre. Elle semblait avoir peur de lui. Pauvre elle, elle devenait complètement paranoïaque. J’espère qu’elle ne commencera pas à me surveiller pour ne pas qu’il m’arrive quelque chose. Sérieusement, ça serait trop étouffant. Même ma mère n’était pas aussi protectrice envers moi. Il lui dit une phrase pour la rassurer je crois, mais bon, je n’écoutais pas vraiment, j’étais trop occupée à éviter son regard. Quelle idiote…
Soudain, elle commença à paniquer et à crier, encore une fois, en Norvégien. Je les regardai lui et elle à tour de rôle essayant de comprendre pourquoi elle paniquait. C’est lorsque je baissai les yeux que je remarquai ses pantoufles. En levant les yeux je vis aussi son pyjama. Elle faisait vraiment pitié. Elle était plus rouge que jamais. Le beau jeune homme souri et complimenta son pyjama. Sur le coup je trouvai son commentaire vraiment humiliant, mais je compris qu’il ne disait pas ça pour être méchant. Je ne savais pas trop si elle avait remarqué les pantoufles aussi…
Il porta sa main à son front. Il semblait avoir mal. Il ne dut pas s’apercevoir que je l’avais remarqué, car il enleva sa main de son front et nous adressa la parole à nouveau. Il se présenta. Kayla trop ébranlée, je pris les devant et me présentai à mon tour.
« Salut, moi c’est Abby-Gaëlle, mais tu peux m’appeler Abby. »
Je lui fis mon plus beau sourire. Je pensai aux aspirines que j’avais dans mon sac et décidai de lui en proposer. Bien que timide, j’étais assez douée pour déchiffrer les signes des autres. Même si certains sont faciles à deviner, mais bon.
« J’ai des aspirines dans mon sac, tu en veux pour ton mal de tête ? »
Au même moment, je plongeai ma main dans mon sac à la recherche du fameux cachet. Il parut étonné en constatant que j’avais remarqué. Je trouvai le cachet et le lui tendit. Il n’avait toujours pas répondu, mais ce n’était qu’un détail pour moi. Je détournais la tête vers Kayla et commençai une phrase en Français avant de me reprendre.
«Je veux dire… Si tu retournes te changer, je veux bien te passer mon manteau…et mes bottes si tu fais la même pointure que moi…Je resterai ici et attendrai que tu reviennes. »
Je souri trouvant comique que toutes deux parlions dans des langues incomprises des autres (pour la majorité). Je vis Ethan et Kayla regarder les pieds de cette dernière. Elle rougit davantage tandis que lui,réprimait une nouvelle envie de rire. Elle n’avait donc pas remarqué. Je commençais à avoir mal au bras, car il n’avait toujours pas répondu. Je ramenai mon bras vers moi tranquillement et je crois qu'il me vit faire. Je sais que je l’ai déjà dis, mais je le trouve tellement beau. Je ne pouvais pas détacher mon regard du sien. Ethan… Un si beau prénom ! Il lui va d’ailleurs à ravir je trouve.
Dernière édition par Abby-Gaëlle Moreau le Mer 4 Mai - 20:17, édité 2 fois |
| | | Kayla A. Flame
Messages : 12 Date d'inscription : 16/12/2010
Petit Plus Âge: 18 ans
| Sujet: Re: Une journée... presque ordinaire. (Kayla et Ethan) Dim 27 Mar - 0:57 | |
| J’étais vraiment une belle conne. En plus de m’être habillée en pyjama, d’être rouge comme une tomate, totalement paumée, la fille, faut le dire, il fallait qu’il y ait un gars, que je connaissais, d’ailleurs, qui vienne nous voir pour tenter de nous courtiser ! Nan mais… Mais… Non mais… Raah ! J’en pouvais plus de tout cela ! C’était quoi, mon problème, aujourd’hui ? Je n’aime pas être un aimant à garçons, j’ai jamais aimé l’être, et encore moins quand je suis en pyjama, j’voudrais le préciser, hein, car moi je ne suis pas vraiment du genre à me promener en pyjama, d’habitude. Ouais, d’habitude, parce que là… Bah… Ouais. J’avais envie de rentrer dans la terre et ne jamais plus en ressortir de toute mon existence. J’avais envie de partir d’ici du plus vite que je pouvais, retrouver mes parents, mon père et ma mère, et ne plus avoir à m’en faire, de cette foutue histoire de meurtres. J’avais peur pour tout le monde, je m’en faisais pour tout le monde, je PLEURAIS pour tout le monde, même, et j’en pouvais plus de me sentir à ce point paranoïaque. Je me sentais différente et encore plus bizarre que je ne l’avais été jusqu’à maintenant. Je n’aurais pas dû quitter la résidence… Mais je devais aller voir Abby, et c’était ce que j’avais fait. Que voulez-vous ? Je me sentis rougir de plus belle, je passais une main sur mon visage doucement, d’une main toujours tremblante, quand j’entendis son commentaire.
Je me reprenais avant de recommencer à parler en Norvégien. « Euh… Ouais… pardon, merci. »
Je soupirais, essayant de me calmer, en vain. J’étais vraiment une belle idiote, une vraie conne, une innocente ignorante qui se fout en pyjama pour sortir courir après sa compagne de chambre. Au moins, oui, au moins, elle allait bien. C’était mon seul repos. Je m’en serais voulu à mort si j’avais su qu’il lui était arrivé quelque-chose. Il me souriait, d’une manière que je l’avais déjà vu sourire. Ce gars, c’était un tombeur. Enfin, il avait le corps pour. C’est ce que je croyais, en fait. Mais je ne le trouvais pas particulièrement attirant, quoiqu’il ait sa beauté bien à lui. Mais bon, moi, mon cœur était déjà pris… Par… Harris. À cette simple pensée qu’il pouvait être là, lui aussi, et me voir dans ce pyjama, je rougissais de plus belle, mon regard de parano se portant partout autour de la bibliothèque tandis que je tournais en rond sur moi-même pour voir autour de moi. Je soupirais par la suite, rassurée qu’il ne soit pas là pour me voir ainsi. J’aurais tellement été embarrassée…
Je revenais à eux, car je devais vraiment avoir l’air encore plus stupide qu’avant, à faire un truc dans le genre, à tourner en rond, en pyjama. Il se présentait alors, comme s’il voulait apaiser l’atmosphère. Je ne sentais pas le besoin de me présenter davantage, car il avait dit mon nom il y a de cela quelques minutes à peine. Ça aurait été juste un peu inutile, ou peut-être encore plus con. C’est à voir. Ethan semblait avoir mal à la tête, et Abby s’en occupa, lui passant un cachet d’aspirines. Tout le monde avait ses problèmes, han. Moi, j’étais en pyjama. Elle, elle ne m’avait pas averti et lui, bah il avait mal à la tête. Il n’y avait que moi qui pétait les plombs, c’était bien. J’vous le jure. Abby s’adressait alors à moi, de son accent français que j’avais appris à connaître pendant les derniers mois à la côtoyer. . Attends… Est-ce qu’elle avait dit… B..Bottes ? Mes yeux s’écarquillaient et je regardais soudainement mes pieds, remarquant alors mes belles petites pantoufles d’un bleu plus foncé. Je me sentis rougir de plus belle, encore une fois, comme la belle idiote que j’étais. Je fis un petit soupir, croisant les bras, un peu comme résignée de mon propre sort
« Nan, mais tant qu’à y être, je vais y rester, en pyjama, en pantoufles, et tout. J’suis ici, je ne suis pas pour retourner pour revenir… S – sur… surtout pas seule. »
Bah... ouais. Allez, c'était pas si grave que ça, non ? Ce n'est qu'un pyjama, après tout... Hmpf. |
| | | Ethan J. Connor
Messages : 12 Date d'inscription : 09/11/2010 Age : 29 Localisation : Bah... Juste là, vous me voyez pas ? :O
Petit Plus Âge: 19 ans
| Sujet: Re: Une journée... presque ordinaire. (Kayla et Ethan) Jeu 31 Mar - 18:41 | |
| La jeune blonde s’appelait Abby-Gaëlle. Ça confirmait ce que je savais déjà, qu’elle ne venait pas d’ici. La France... Quel beau pays. Je rêvais d’y aller, un jour. Il y avait tant de choses à voir dans le monde et en ce moment, nous étions pris au piège ici, avec un malade mental qui violait et tuait les filles de cette école. Quelle fin atroce, quand on y pense... Qui souhaiterais de mourir comme ça ? Ou encore, qui penserait à faire une telle chose ? Il fallait vraiment avoir un problème pour avoir ce genre de pensées... La prénommée Abby me donna un cachet d’aspirine. Elle avait dût voir que j’avais un de ces maux de tête. J’étais assez étonné qu’elle l’aille vu tout de suite simplement avec le petit geste que j’avais fait. Aaaah comme c’était gentil. Vive les aspirines. Je bénis ce petit médicament qui est si efficace contre les maux de tête... La blondinette faisait un grand sourire, mais elle évitait toujours mon regard. Quelle étrange personne. Elle me faisait rire. Avec un sourire, je pris le cachet et deux aspirines avant de les avaler. Ouais, sans verre d’eau, c’était tellement plus douloureux... Mais bon. Le positif, c’était que je n’allais plus avoir mal à la tête avant un bon moment.
« Merci beaucoup, Abby. »
Puis, cette dernière proposa de lui passer son manteau et... Ses bottes. Parce que oui, effectivement, Kayla était en pantoufle. J’eus une autre envie de rire, mais je me retenais. Elle était déjà assez rouge comme ça. Pauvre petite. Elle faisait tellement pitié. Au moins, nous n’étions pas beaucoup dans la bibliothèque, mais ça allait venir, probablement. J’imaginais déjà le visage des gens en voyant cette rouquine en pyjama. Un autre sourire me vint aux lèvres. Elle refusa son offre en acceptant son sort. Et bien, elle était courageuse.
Puis, j’entendis des pas venant de derrière moi. Je me retournai et vis la petite bibliothécaire qui travaillait ici depuis... Je sais pas combien de temps, qui nous demandait de partir parce qu’on faisait trop de bruit. Qui est-ce qu’on dérangeait ? Il n’y avait quasiment personne ! Mais impossible de la faire changer d’idées. Même après quelques tentatives pour essayer de la convaincre, elle ne changea pas d’idée et nous sortîmes de la bibliothèque. Quelle conne celle là. Enfin.. Ça ne servait à rien d’essayer d’argumenter avec une personne comme ça. Bon.. Comme ça ne me tentait pas de me séparer d’une si belle compagnie (si vous voyez ce que j’veux dire), je devais trouver quelque part à aller. Une place où on peut toujours y aller avec n’importe qui et que tout le monde aime... Un café, peut-être ? Ouais, j’aimais bien cette idée là. En plus, ça compenserait la fatigue que j’avais accumulé. Ça me réveillerait. Et je ne savais pas pourquoi, mais j’avais le pressentiment qu’Abby me suivrait partout. Pourquoi ? Bah je sais pas. Une intuition, comme ça.
« Vous voulez qu’on aille prendre un café ? »
Mon regard se tourna vers Abby-Gaëlle qui elle, évita encore une fois mon regard. Pourquoi est-ce qu’elle faisait toujours ça ? Je n’avais jamais vraiment eu d’amies filles avant. Peut-être une ou deux, mais quand j’étais petit. J’avais de la misère à les comprendre, des fois. Un grand mystère de la vie. Peut-être qu’un jour, j’écrirais un livre qui s’intitulerait : Comment comprendre les femmes ! Je ferais sûrement des millions avec ça... Revenons à nos moutons. En fait, à notre rousse hyper-gênée en pyjama et la petite blondinette Française étrange. Elles étaient toutes les deux de mignonnes filles. Je ne voulais pas quitter leur compagnie tout de suite. La journée ne faisait que commencer et on pouvait apprendre à bien se connaître. Faire plus connaissance, si vous voyez ce que je veux dire... C’était l’occasion parfaite. De plus, je ne crois pas qu’elles aimeraient se retrouver seules avec ce manique qui courrait encore. On ne savait pas quand et où il allait frapper. Ni qui il allait violer avant de tuer. Bien que je n’tais pas un combattant, j’étais un témoin possible si quelque chose arrivait. Rien ne pouvait leur arriver, à ces charmantes jeunes femmes, tant que j’étais aux alentours. Bon, Ethan, ne te sur-estime pas non plus... |
| | | Abby-Gaëlle Moreau
Messages : 13 Date d'inscription : 04/02/2011 Localisation : Sur la Terre ;)
Petit Plus Âge: 17
| Sujet: Re: Une journée... presque ordinaire. (Kayla et Ethan) Mer 4 Mai - 20:15 | |
| Il prit finalement deux aspirines et je pus les ranger dans mon sac. Il les avala sans eau. Je n’étais pas capable moi… Très malcommode lorsqu’il n’y a rien à boire. La bibliothécaire s’approcha. Je ne l’ai jamais aimé, bien que je vienne régulièrement à la bibliothèque. Elle ne m’a jamais souris. Très malpolie et pas très avenant… Nous quittâmes non sans rouspéter et Ethan nous proposa d’aller prendre un café. Bien que j’en avais super envie, j’hésitai avant de répondre en pensant à Kayla. Je lançai un regard à cette dernière cherchant son approbation. Je sais que je peux prendre mes propres décisions, mais je me sentirais mal de la laisser seule si jamais elle ne voulait pas nous accompagner. J’eu l’impression qu’Ethan cherchait mon regard. Je ne sus dire si c’était bien le cas, mais je décidai de surmonter ma gêne et de le regarder dans les yeux. Ce que je fis en lui répondant.
« Avec plaisir. Euh… je veux dire… Moi j’en ai envie. »
Je me repris maladroitement et insistai un peu trop sur le «moi». Je rougissais. J’en étais certaine. Je regardai alors Kayla, Ethan, encore Kayla, puis Ethan… Bon euh… Vous imaginez la scène… Mon regard s’arrêta sur le sien. Je remarquai alors qu’il avait les yeux bleus. De magnifiques yeux bleus en passant. Bon, là ça suffit Abby. Comme aurait dit Martin, Abby, tu deviens gaga ! Ça me faisait toujours rire. D’autant plus qu’il m’appelait Gaga quand j’étais petite. Je respirais un bon coup et attendis que Kayla lui réponde. J’espérais secrètement qu’elle ait envie d’y aller aussi. Sincèrement, je savais que je pourrais toujours y aller seule avec lui, mais je me sentirais trop timide… Mais bon, je passerais sûrement par-dessus… Sûrement… Roh-lala ! Martin a raison, je suis complètement gaga ! Je remarquai que je me mordillais la lèvre inférieure. Zut, moi qui avais perdu cette mauvaise habitude… J’arrêtai immédiatement et réalisai alors que j’avais oublié mon sac à l’intérieur.
« Et merde, j’ai oublié mon sac à l’intérieur. Comment ai-je pu ne pas le remarquer avant ! »
Je vis leurs regards interrogateur et compris que j’avais parlé en français. Je répétai donc en anglais cette fois-ci.
« J’ai oublié mon sac à l’intérieur, je dois aller le chercher. Attendez moi je reviens. »
Je me dirigeai dans la bibliothèque et évitai le regard de la bibliothécaire. Je le retrouvai immédiatement, sur la chaise où je m’étais assise. Je ressorti aussitôt, non sans remarquer la mine rageuse de cette vieille femme aigrie. Je montrai mon sac triomphalement à Kayla pour lui dire que je l’avais récupéré et au même moment, je trébuchai et m’étalai de tout mon long sur le sol. Aïe aïe aïe. Je ne me relevai pas, mais m’assis. Mon sac s’était presque entièrement vidé. Et merde, la honte. Il ne manquait plus que ça. J’espérais que mes effets…personnels, ne soient pas trop à la vue de tous. J’entendis des rires, mais ne sus dire si ils m’étaient destinés, ou s’ils étaient plutôt pour Kayla et son joli pyjama. Tellement humiliant… Ma timidité était maintenant de retour, super! À ce moment, je n’avais qu’un souhait : Courir pour retrouver mon grand frère dans notre maison, qui me réconforterait avec un biscuit au chocolat et quelques bonnes blagues. C’est fou comment ces petits moments qui nous semblent sans importances peuvent nous manquer…
Dernière édition par Abby-Gaëlle Moreau le Sam 7 Mai - 19:06, édité 1 fois |
| | | Kayla A. Flame
Messages : 12 Date d'inscription : 16/12/2010
Petit Plus Âge: 18 ans
| Sujet: Re: Une journée... presque ordinaire. (Kayla et Ethan) Jeu 5 Mai - 14:24 | |
| Je vous dis. Sérieusement, j’avais tellement peur. Tout semblait être contre nous, et, malgré le fait que la présence d’un homme était tout de même rassurante et nous protégerait peut-être contre un autre homme, celui qui tuait. Mais qui sait ? On ne pouvait même pas être certain de la compagnie qu’on avait. On ne pouvait même pas savoir si notre meilleur ami allait nous tourner le dos, nous poignarder. Nous tuer. J’eus un frisson à cette simple pensée, toujours dans mon pyjama, qui, même s’il était confortable, n’était pas très approprié. J’eus un soupir, un long soupir qui semblait trembler, avant de tenter de faire une espèce de sourire qui ne ressemblait à rien à un vrai sourire. C’était plutôt une espèce de truc étrange de lèvres qui s’étirent dans une moue effrayée plutôt qu’heureuse, comme le faisait souvent les sourires. Suuperbe journée en perspective, aussi, han. Déjà, quand tu te changes de pyjama pour te rechanger en pyjama, que tu as une peur bleue de tout ce qui t’entoure, bah, on ne peut pas dire que tu es super content dans ta vie, faut le dire, franchement.
Et là, alors qu’on parlait tranquillement, la bibliothécaire arriva direct derrière moi et nous parla de cette voix tonitruante et forte, me faisant sursauter d’un coup brutal et crier d’une telle manière que je mourus presque d’une crise de nerf quand je l’entendis. Je faisais alors volte-face et je remarquais son visage sévère et pas du tout aimable. Bon. Ouais. Fallait bien s’en attendre. Après tout, elle était super mégère. Elle nous demanda de sortir, et, malgré tous les efforts qu’Ethan avait bien pu faire pour la dissuader, nous fûmes obligés de sortir, ce que nous fîmes. Et alors, maintenant que nous étions sortis, Ethan demanda si nous voulions aller prendre un café, ce fut Abby, d’une manière pressée, qui répondit alors, peut-être un peu trop vite pour que l’on puisse vraiment savoir ce qu’elle disait, même si j’en compris le sens. Et alors qu’elle nous regardait à l’unisson, je hochais la tête comme pour dire que j’en avais envie aussi. Je n’étais certainement pas pour les lâcher, là, en pyjama, à retourner et à me faire prendre par un foutu tueur en série !
Et là, j’entendis quelque-chose que je ne compris pas du tout, qui sortit de la bouche de mon amie. Et vis-à-vis de nos regards confus, elle comprit alors qu’elle avait fait la même gaffe que moi et qu’elle n’avait pas utilisé un langage compréhensible à la plupart des gens ici. Elle nous fit donc savoir qu’elle avait oublié son sac et qu’elle retournait le chercher à l’intérieur de la bibliothèque. La laisser aller là seule me fit mal au cœur, enfin, ce n’était pas un truc très approprié, mais je n’en fis rien, ne fis qu’attendre, là, avec Ethan, lui souriant nerveusement et toujours avec ce rouge permanent sur mes joues. Je n’avais rien dit encore qu’Abby ressortait VIVANTE de la bibliothèque. J’eus un soupir en la voyant brandir son sac haut et triomphalement, le ramenant vers nous. Mais alors qu’elle allait pour arriver, elle se prit le pied et chuta par terre dans un choc horrible. Moi, dans ma panique générale, je sursautais une nouvelle fois.
« Abby ! Est-ce que ça va ? » Ce fut la seule chose que je pus dire avant d’apercevoir une bande de Garden Boys passant par là, riant de nous, les trois Intellos. Je les toisais d’un regard noir avant de me retourner vers mon amie, l’aidant à ramasser ses trucs qui étaient tombés par terre. Je les lui redonnais alors, pour qu’elle les remette à leur place. |
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